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pourredon-ericJ.A. Oloron : 87
Réal Chalossais : 82
Mi-Temps : 33-32. Scores aux quarts-temps : 21-15, 12-17, 25-28, 29-11.
Lieu : Oloron (Salle Scohy).
Spectateurs : 500.

Arbitres : Guillaume Favarini et Sébastien Nassiet.

J.A. Oloron :
Pourredon (cap)(1), Ort (20), Jakubowski (9), Giraudo (12), Nyapeye Ngawa (21), Benquet (), A. Chauvin (3), Allard (10), Pascal (), Moureu (11). Entraîneurs : Tony Grechez et Jérémy Chabanne.

Réal Chalossais :
Brocaire (6), Conderanne (cap)(13), Larrieu (6), Lalanne (), Esponda (16), B. Tremea (12), Marguerite (14), Dezes (2), Ndiaye (7), Lesbarrères (6). Entraîneur : Marcel Tremea.
Exclus pour 5 fautes : Esponda (38e) et Marguerite (39e).

Si le nom du club emprunte celui d'un « monument » de l'autre côté des Pyrénées (Réal), ce n'est pas un hasard. Certes ici il n'est point question de quelconque musée du Prado, St Aubin n'étant pas Madrid, et les couleurs du club ne sont point celles des « merengue », mais les moyens financiers de ces « rois de la Chalosse » n'ont aucune commune mesure avec ceux de la JAO. Les ambitions respectives non plus. La formation des Tremea, père et fils, vise la montée en N2, tandis que les Oloronais, encore tout heureux d'être revenus en N3 ne rêvent que de s'y maintenir. La logique eut donc voulu que les valeureux « soldats jaïstes » abdiquent et rendent les armes devant la puissance royale venue des Landes. Il n'en a rien était. Poussés par un public retrouvé, dans une salle Scohy pleine comme un œuf, les partenaires du capitaine d'un soir : Eric Pourredon (en attendant le retour de Pierre Chauvin), ont démontré que malgré le changement de coach : Tony Grechez a succédé à Jean-Marc Espada, ils n'avaient rien perdu de leurs qualités, qu'elles soient morales, techniques et même physiques. Après un départ hésitant (0-5, 1e), les hommes de Tony Grechez et Jérémy Chabanne reviennent à hauteur des Marguerite et consorts (7-7, 4e). Dès lors, les Béarnais vont s'accrocher aux basques des Landais avec une volonté qui fait vibrer Robert Scohy. Il ne peut y avoir de match contre des Landais sans qu'Arnaud Chauvin ne se mette en évidence. On le sait, le benjamin de la fratrie Chauvin adore ces affrontements. D'un bras roulé, il donne un avantage de 6 points à la JAO à la fin du premier quart temps (21-15, 10e). La JAO vient de lancer un message clair : elle est bien dans le match et ne compte pas en sortir. Le Réal va s'en apercevoir durant un deuxième quart temps âprement disputé.

Les « Rois » n'étaient pas du côté que l'on pensait.

Côté gabarits sur le terrain, il n'y a pas photo, mais à Oloron, depuis des années, on a appris à faire face à un tel contexte. Certes le Réal prend le commandement des opérations, mais Oloron s'accroche (29-30, 19e). Grâce notamment à un Mathieu Ort qui prend de plus en plus d'assurance au fil des années, les Oloronais vont faire mieux encore en menant à la pause (33-32). Dans la salle, certains commencent à se demander s'ils ne rêvent pas : leur équipe à qui on promet depuis plusieurs semaines la redescente immédiate en région, tient en respect le « Réal ». Probablement vexés d'être ainsi accrochés par d'impétueux promus, les Chalossais reviennent sur le parquet avec la ferme intention de se débarrasser enfin de ces « empêcheurs de tourner en rond ». Petit à petit, les visiteurs s'envolent (49-57, 28e), du moins le croient-ils, car côté JAO, on possède depuis quelques temps d'un sauveur nommé Blondel. Nyapeye Ngawa sonne la charge et la JAO recolle encore et encore (58-60, 30e). En début de dernier quart temps, le Réal appuie de nouveau (60-69, 32e), mais Blondel et Benjamin Giraudo sont encore là pour effacer le retard en 2 minutes (69-69, 34e). Le Réal vient de laisser passer sa dernière chance, la JAO est revenue trop souvent pour laisser filer son premier exploit de la saison. Le public, joue définitivement son rôle de 6eme homme, Scohy s'apparente aux salles landaises, les supporters béarnais poussent leurs « blanc » d'un jour. Car pour leurs retrouvailles avec la N3, les Oloronais n'évoluaient pas en bleu, mais en blanc, la couleur d'une célèbre équipe de football espagnole qui possède le patronyme de « Réal ». Samedi à Scohy, les « rois » n'étaient donc pas du côté que l'on pensait au coup d'envoi.

pourredon-eric

« Eric Pourredon et ses coéquipiers ont réalisé leur premier exploit de la saison en N3 : faire chuter le Réal Chalossais »

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