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julian khayar zibero objatTardets : 30
Objat    : 29

Mi-Temps : 15 - 12

 

À Tardets (Salle Municipale). Arbitres : Romain Boyer et Adrien Uteau.

Zibéro Tardets :
Gardien de buts : Plagnard (8 arrêts dont 1 pen).
Joueurs de Champ : AArhie (1/3), Baqué (7/9), Bozom ©(), A. Campané (3/4), B. Carrey (), Costes (1/2), Etchebehere (2/2), D. Khayar (8/13), J. Khayar (4/10 dont 1 pen), Le Bigot (1/2), Marmissolle (3/7).
Entraîneur : Baptiste Etchandy.
Exclusions temporaires : Marmissolle (38e, 59e), B. Carrey (52e).

HBC Objat Corrèze :
Gardiens de buts : Dupré (14 arrêts dont 2 pen), Dubois (1 arrêt dont 1 pen).
Joueurs de Champ : Alegret (1/1), Bancelin ©(3/4), Collet (4/4), Dussoubs (10/20), Laval (2/5), Loncar (4/7), Mathieu (0/1), Nocaudie (5/8 dont 1 pen).
Entraîneur : Cornelia Salistean.
Exclusions temporaires : Nocaudie (25e, 42e), Loncar (30e), Collet (52e).

Dieu existe, il est souletin, je l’ai rencontré samedi soir à Tardets ! Et à côté de moi, mon voisin, grand amoureux du Zibéro et par ailleurs grand supporter de l’USAP (ainsi, tout le monde l’aura reconnu !) de s’égosiller : « Miracle… Miracle… c’est un véritable miracle ! ». La scène se passe après la fin de match épique de ce Tardets-Objat qui a vu l’équipe de Baptiste Etchandy s’imposer sur la sirène après avoir pourtant fait la course en tête tout le match ! Tout ceci semble incompréhensible, pourtant c’est la stricte réalité des choses. Certes, le Zibéro n’a jamais été mené au score, mais il n’a jamais su non plus « tuer le match ». Tout comme face à Billère, Tardets a été trop souvent sur « courant alternatif » durant ce match. Faisant monter l’écart par quelques fulgurances (11-7, 20e, 19-14, 35e, 21-16, 39e). Mais sur la physionomie du match, un constat crève les yeux. Autant le Zibéro est redoutable en contre-attaques hyper rapides, autant il est en difficultés dans le jeu placé, face à une défense compacte et forte en gabarits. En face, l’un des ex-limougeauds, Corentin Dussoubs démontre qu’il n’a rien perdu de sa force de frappe. Ce garçon ne possède pas un bras, mais un véritable canon, et on se demande encore comment ses tirs n’ont pas transpercés, au sens propre du terme, les filets locaux. 

julian khayar zibero objat

« Au bout du tir de Julian Khayar, le miracle en terre souletine ».

Photo : Romain Perchicot.

Comme dans les cages visiteuses, Camille Dupré effectue quelques parades déterminantes, y compris sur des contres locaux, son équipe a toujours réussi à ne pas sortir du match. On pense pourtant que la messe est dite, lorsque Benat Marmissolle offre le plus gros écart au Zibéro (24-18, 45e). D’autant qu’à 8 minutes du terme, l’écart est quasi-inchangé (25-20, 52e). C’est alors que tout bascule. L’efficacité offensive s’estompe côté Zibéro, et cette fois ce sont les visiteurs qui excellent en jeu rapide. Et en 5 minutes, Objat inscrit un 0-5 qui plonge la salle dans la stupeur (25-25, 57e). Le money-time va être éprouvant pour tous. Les équipes se rendent but pour but. Tardets semble de nouveau avoir fait le plus dur (29-27) à 1’23’’ du terme, mais la fin de match va entrer dans la folie. Tour à tour, Benat Marmissolle et Yann Le Bigot sont exclus. Objat a recollé au score (29-29), il reste 17 secondes à jouer et les visiteurs ont la balle de la gagne. Antoine Nocaudie, autre ex-limougeaud, expédie un tir surpuissant qui…vient s’écraser sur la barre de François Plagnard, la balle atterrit, presque miraculeusement dans les mains de Battite Baqué qui l’expédie à Julian Khayar placé sur la ligne médiane et prêt à jaillir…il reste 4 secondes, juste le temps nécessaire pour permettre au ballon de franchir une dernière fois la ligne après le tir de Julian…. Ouf !

Fabrice Borowczyk

Réaction d'après-match :

Baptiste Etchandy (entraîneur Zibéro) : "Nous avons été chercher cette victoire mais pas comme je le voulais. Depuis le début de la saison, le Zibéro ce sont les montagnes russes, on n’a toujours pas réussi à faire un match plein. Il va vraiment falloir qu’on apprenne à gagner en régularité et surtout en expérience. Les ressources mentales on les a, on n’en a jamais douté, mais à un moment il faut qu’on arrive à tuer les matches et pour ça il faut absolument que l’on grandisse dans nos têtes et dans notre jeu".

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