Nouveau rendez-vous sur adour-presse.com, l’édito.
Tout au long de l’année, nous essaierons de le faire vivre en vous proposant des présentations de week-ends le vendredi et des analyses du week-end écoulé le lundi. Pour lancer cette nouvelle rubrique, en ce début d’année 2018, quoi de mieux qu’un bilan récapitulatif des principales équipes figurant sur adour-presse.com ?
Bien entendu, nous ne pouvions pas faire un résumé pour toutes les équipes présentes sur adour-presse.com, il a donc fallu faire un choix, arbitraire, comme le sont tous les choix. Sans cela, c’est un livre entier qu’il aurait fallu écrire, car plus que jamais adour presse est l’ami de tous les clubs qui le veulent (et le valent) bien !
Voici donc ce bilan de l’année civile écoulée, sport par sport. Bonne lecture !
HANDBALL :
Pour certains cette année 2017 aura été bonne (Tardets), voire excellente (Mourenx), pour d’autres elle aura été beaucoup plus compliquée (Oloron). Le point.
Zibéro Tardets :
Chez les garçons, l’année 2017 aura été un peu à l’image des précédentes. A savoir très bonne. Depuis plusieurs saisons, les garçons du Zibéro n’ont connu aucune descente et ont même connu 2 montées (de prénationale en N3, puis de N3 en N2). En 2017, le Zibéro s’est brillamment maintenu en Nationale 2, niveau qu’il retrouvait 20 ans après sa dernière apparition. Le maintien a été obtenu sans jamais figurer dans la zone de relégation. Le premier semestre 2017 restera donc dans l’histoire du club avec notamment quelques coups d’éclats à domicile comme la victoire pour le premier match de son retour en N2 au mois de septembre face à un relégué de N1 : Pouzauges. Un premier exploit qui allait augurer d’un parcours remarquable et remarqué des hommes de Mathieu Tauzin. Le second semestre de l’année s’est avéré tout aussi intéressant avec dans un premier temps, un maintien assuré relativement tôt, heureusement car la fin de saison a été plus difficile pour des Souletins visiblement émoussés, quoi de plus normal, vu que toute l’année, Nicolas Arhie et les siens ne sont jamais économisés dans la débauche d’efforts. 2017 marquera aussi le retour au club d’un de ses enfants prodigues, Daniel Khayar, venu rejoindre son frère Julian pour écrire en famille encore quelques belles pages du livre vert. Le seul bémol justement de cette année 2017 concerne justement Julian Khayar, qui, blessé sérieusement, risque fort de ne pas réapparaître dans le groupe d’ici à la fin de la saison. Enfin, le Zibéro Tardets a fini l’année 2017 en beauté avec l’oscar du meilleur sportif amateur décerné par le quotidien « Sud-Ouest » à son capitaine et gardien de buts : François Plagnard. Le « Lev Yachine » du Zibéro entre ainsi dans la cour des grands sportifs aquitains, lui le plus Aveyronnais des Souletins !
Chez les filles, l’année 2017 restera comme celle de la déception et tout à la fois des espoirs. Après avoir longtemps lutté pour décrocher une des deux premières places, synonyme de montée en N3, les Tardetsiennes ont craqué et fini à la plus mauvaise place, la 3e. La seconde partie de l’année est bien meilleure, puisqu’après 9 journées, les filles de Denise Challa sont toujours co-leaders en compagnie d’Eysines et d’Agen. La montée en N2 en mai prochain est plus que jamais d’actualité. Avec ses deux équipes fanions (garçons et filles) en N2, le Zibéro, si les objectifs sont atteints, réaliserait un exploit national pour un village de 450 âmes.
Mourenx HB :
L’année 2017 a formidablement commencé pour les filles du Mourenx Handball. Troisièmes derrière Mérignac et Gan fin 2016, les Mourenxoises ont effectué un premier semestre 2017 de rêve qui s’est achevé par 10 victoires consécutives : 9 en championnat et le match de barrage face à Rouen dans la salle de Nousty. Dans la configuration actuelle des championnats de handball, jamais les « noire et jaune » n’avaient atteint un tel niveau. Qui plus est, l’exploit s’est produit lors de la saison qui fêtait les 50 ans du club. Voilà un bien joli cadeau d’anniversaire. Pour y parvenir, le président d’alors et son équipe n’avait pas lésiné sur les moyens, n’hésitant pas à traverser la France entière pour aller visionner l’adversaire des barrages, Rouen lors de son ultime rendez-vous en championnat à.... Hazebrouck ! 2 400 kilomètres aller-retour pour visionner l’adversaire, récupérer des informations importantes et les transmettre au staff du MHB.... Une performance saluée par....les joueuses de Rouen elles-mêmes !
En revanche, le second semestre de l’année a été catastrophique pour Mourenx. Avec huit défaites en autant de journées de championnat. Seul Carquefou, en raison d’une bien plus mauvaise différence de buts, permet aux Mourenxoises de ne pas être lanterne rouge. Mais il faut dire que l’équipe de Loire-Atlantique est particulièrement décimée par rapport aux saisons précédentes, et devrait selon toute vraisemblance finir la saison sans la moindre victoire. Il était donc temps que 2018 arrive pour le club des Bordagaray (madame : présidente, monsieur : entraîneur) pour espérer des jours meilleurs. Un signe peut-être ? le premier hôte des Mourenxoises en 2018 (le 20 janvier) se nomme... Carquefou !
HBC Oloron :
S’il est une année qu’il faudra oublier au plus vite au HBCO c’est bien l’année 2017. Encore dans le coup à la fin de l’année 2016, les Oloronaises ont craqué dans le second semestre de l’année civile et ont fini dans le ventre mou de la N3, elles qui descendaient de N2. Quant au second semestre, il fût lui carrément apocalyptique. Le retour sur le banc d’Alain Mordefroid en lieu et place d’Alain Bretos avait suscité bien des espoirs chez beaucoup d’Oloronais. Hélas, le début de saison des filles du HBCO ressemble plus à un chemin de croix qu’à autre chose. Avec 8 défaites en autant de journées et une différence de buts de – 109, il ne fait plus aucun doute que les filles du HBCO ne finiront pas dans les 5 premières places du classement, synonymes de montée en N2. Le 5e actuel, Floirac compte déjà 9 longueurs d’avance. Pire même, l’issue paraît inéluctable...la descente en Prénationale.
Une prénationale justement où figurent toujours les garçons, descendus il y a plusieurs saisons. En 2017 les hommes d’Yvan Boyé n’ont pas réussi à accrocher la place pour monter en N3 et ont laisser cet honneur à ceux d’une ancienne gloire de la maison orange et noire : Branimir Prohaska (Orthez). Depuis le début de la saison, les Oloronais sont toujours dans la course avec pour l’instant une intéressante 3e place... Tout Oloron espère que 2018 sera l’année du renouveau et de la remontée des garçons du HBCO... On devrait être assez rapidement fixé, le tout premier match de l’année, le 13 janvier, voyant les Oloronais accueillir les leaders actuels : Pau Nousty, pour un derby déjà lourd de conséquences pour l’issue de la saison.
FOOTBALL :
L’année 2017 restera comme une année noire pour le football oloronais. Après une longue agonie et de multiples erreurs, ce qui devait arriver arriva...le couperet est logiquement tombé : le FCO Football est mort. Purement et simplement liquidé. L’entêtement et l’incompétence de certains dirigeants dans le « dossier » Jacques-Olivier Paviot ont eu raison de plus de 40 années d’existence du club. Fort heureusement, afin que la balle ronde continue de rouler sur les terres oloronaises, une poignée d’anciens dirigeants, avec Jean-Marie Gruel a leur tête, ont créé un nouveau club : le Oloron Béarn FC. Repartis en R4, les Oloronais effectuent une première partie de saison correcte, à défaut d’être géniale, avec une place en milieu de tableau....loin de tant de tumultes....c’est déjà une bien bonne nouvelle et un large motif d’espoir pour la suite.
BASKET-BALL :
Voilà une année qu’elle est bonne pour la JAO Basket ! Alors qu’elle n’était pas spécialement programmée, elle en effet vu la remontée d’étendard du basket oloronais en Nationale 3. L’alchimie « jeunes-anciens » concoctée par Sébastien Junca a parfaitement réussie et après notamment une seconde partie de championnat parfaite, la JAO est revenue au niveau national. Et l’année 2017 s’est bien poursuivie avec un excellent début de saison de Mathieu Ort et ses coéquipiers qui, à mi-parcours, présentent un bilan très encourageant pour un promu de 6 victoires en 11 matches. Bien sûr mathématiquement rien n’est fait, mais tant les statistiques que la manière qui est employée sur les différents parquets par l’équipe du capitaine Rémi Jakubowski, laissent à penser que la JAO demeurera au niveau national en 2018. Et pourquoi pas même rêver de plus grand....après tout, le 2e Agen, n’est qu’à deux points ! Allez, on rêve certes un peu, mais en cette période de nouvelle année, se faire du bien au cœur et à l’espoir...ça ne fait pas de mal ! Dernière information, en 2018, des liens un peu plus forts vont se nouer entre la JAO et adour-presse.com....mais chuuuut, ceci est pour l’instant un secret...rendez-vous dans quelques semaines pour en parler un peu plus !
RUGBY :
Le bilan de l’année 2017 est contrasté pour le FCO. Le début de l’année était enchanteur et plein de promesses. Avec un second succès en deux matches sur l’invincible Rouen, les hommes de Laurent Dossat et Christophe St Macary avaient fait naître de bien beaux espoirs auprès de leurs supporters. Longtemps en course pour la première place de la poule, la machine bleue et blanche a fini par connaître des ratés puis par s’enrayer avant de caler net dès les 1/8e de finales du Jean Prat face à l’ennemi juré : Bagnères. Mauvaise cerise sur le « mauvais gâteau », 2017 restera dans les mémoires collectives comme l’année de l’incendie des tribunes de St Pée, qui depuis, donnent un paysage de désolation à un site autrefois si majestueux et magique. Le second semestre de l’année fût à l’image de l’ensemble de la saison précédente. Un excellent démarrage avant une fin d’année poussive : des victoires arrachées à domicile et des défaites en déplacement, notamment la dernière de l’année 2017 à Langon, véritable contre-performance de fin d’année qui fait tomber le FCO en deca des places qualificatives pour le Jean Prat de fin de saison. Les vœux du FCO pour 2018 : tourner vite la page de 2017 et repartir sur une nouvelle dynamique....vite !