Oloron : 15
Rodez : 13
Mi-Temps : 7-7.
Lieu : Oloron (Stade St Pée). Public : 700. Arbitre : Christian Coustan (Armagnac Bigorre).
Pour Oloron :
2 Essais Berhabe (39e) et Sestiaa (56e), 1 Transformation Massip (39e) et 1 pénalité Massip (62e).
Carton blanc : Penigaud (40e)
Carton jaune : Lacave (42e)
Pour Rodez :
1 Essai Favre-Trosson (3e), 1 transformation et 2 Pénalités (51e et 79e) : Boscus
Cartons blancs : Aurejac (25e) et Bezhiashvili (30e).
Carton jaune : Alonso (38e).
F.C. Oloron :
Claverie Rospide ; Massip – Pouyenne – Chantereau – Etchegoyen (Pailhassar 60e) ; (o) Picabéa (cap) – (m) Bugat (Paillot 74e) ; Tauzin – Vergé (Lannes 70e) – Lacave ; Mazières (Casassus 47e) – Sestiaa ; Penigaud (Cazalet 63e) – Amans (Porte Laborde 58e) – Berhabe (Jambaque 63e).
S.R.A. Rodez :
Favre-Trosson (Lamprecht 67e) ; Miquel – De Barros (Alazard 60e) –Vaffier – Alonzo (De March 64e) ; (o) Boscus – (m) Marty ; Roca (cap) – Pllotschi (Kotze 70e) – Aurejac ; Tsukishvili (Ulumbelashvili 47e) – Teriitaohia) ; Rezkallah – Theron (Martinet 58e) – Bezhiashvili (Conticello 63e).
Après trois défaites consécutives, il fallait absolument renouer avec la victoire pour le FCO. La chose est faite, mais Dieu que l’accouchement fût dur. Car si au coup d’envoi les deux formations avaient des raisons d’être dans le doute : si Oloron restait sur 3 défaites consécutives, Rodez quant à lui restait sur une série de 5 échecs consécutifs, ce sont les Ruthénois qui entamèrent le mieux les débats. En se positionnant parfaitement défensivement pour commencer sur le coup d’envoi oloronais. Si bien du reste, qu’ils vont mettre la pression sur les Oloronais. Telles des sangsues, ils s’accrochent aux basques des Béarnais, jusqu’à leur faire perdre la balle. Tel éclair de la tour Philippe, l’arrière visiteur surgit en plein cœur du terrain pour s’emparer du cuir et filer tout droit à travers la défense locale. Sentant qu’il risque de perdre la balle, l’arrière ruthénois s’adresse un petit coup de pied pour lui-même dans le dos de son vis-à-vis avant de plonger dans l’en-but, le tout après seulement deux minutes de jeu (0-7, 3e). Ca ne pouvait donc pas plus mal commencer pour les hommes de Dossat et Trille. Oloron ne va pas se rebiffer aussitôt. Il va essayer de construire. Mais en face, la défense fait bonne garde. Oloron monopolise le ballon, mais chaque contre visiteur fait passer un gros souffle froid dans le dos des supporteurs du Haut Béarn. Les quinze dernières minutes de la première période sont à sens unique. Oloron pousse, mais Rodez repousse. Parfois de façon illicite, souvent même. Les penaltouches s’enchaînent pour le FCO. Chaque fois, Rodez défend bec et ongles, mais chaque fois, il se met à la faute. La patience du public de St Pée a des limites. A la 6e faute consécutive sur leur ligne des Ruthénois, le public se demande ce que Monsieur Coustan attend pour signaler l’essai de pénalité. D’autant que ce dernier n’hésite pas à sortir un carton blanc tout d’abord pour le pilier Bezhiashvili (30e), puis un jaune à l’encontre d’Alonso. Alors quand Thierry Berhabe sur une énième poussée de son pack, franchit la ligne, tout le stade respire. Oloron vire accroché 7-7 face à la lanterne rouge, mais en est presque rassuré, après avoir couru après le score durant 38 minutes ! On pense dès lors que le plus dur est fait. C’est mal connaître la volonté aveyronnaise. Rodez n’est pas décidé à fermer le jeu. Certes, ils sont prêts à défendre, mais les visiteurs n’oublient pas de jouer les coups à fond sur les rares contres qu’ils ont. Ils reprennent même l’avantage sur pénalité à une demi-heure de la fin (7-10, 51e). Le FCO, se sentant en danger, se recentre sur ses points forts : le paquet d’avants. Deux, puis trois percées dans l’arrière garde ruthénoise font vibrer St Pée. La quatrième va être la bonne. A 10 mètres de la ligne, Pierre Sestiaa baisse la tête et fonce, il ne va s’arrêter qu’en terre promise. Oloron passe pour la première fois en tête (12-10, 56e). Mais l’avantage est maigre, alors pas question d’arrêter de jouer. Et l’audace est récompensée sur une nouvelle pénalité que transforme Massip peu après l’heure de jeu (15-10, 62e). Les 10 dernières minutes vont être à l’avantage des visiteurs. Mais ces derniers vont commettre une grosse faute « tactique ». Il ne reste qu’une minute à jouer. Rodez, déjà dans le bonus défensif, bénéficie d’une pénalité à 22 mètres. On pense qu’ils vont aller jouer le nul ou la victoire en choisissant la penaltouche… il n’en est rien. Boscus, à la grande incompréhension des spectateurs oloronais, tente le coup de pied et le passe… certes Rodez revient à 2 points, mais ensuite, Oloron va fermer la boutique durant les arrêts de jeu pour préserver le score. La victoire est donc de retour à Oloron, reste la manière à améliorer… ce sera l’enjeu des prochains matches.
Fabrice Borowczyk
« Benjamin Pouyenne et les Oloronais ont eu les pires difficultés à se défaire de Ruthénois accrocheurs »
Ci-après les images de la victoire du FCO :