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logo irissaryIrissary : 30

ETEC     : 27

Mi-Temps : 14-15

Salle Airoski d’Irissarry. Arbitres : Julien Bonnet et Yann Martin. Spectateurs : 400 environ.

 

Irisartarrak HB :

Gardiens de buts : Marchis (9 arrêts), Bereau (5 arrêts).

Joueurs de champ : A. Agorrody (0/1), P. Agorrody (9/12 dont 3 pen/4), Etchebarne © (2/3), Xa. Etchebehere (8/14), Hiribarne (7/11), I. Jaureito (1/3), L. Jaureito (0/1), Mendiburu (0/2), Oxarango (), Rocchia (1/3), Sissokho (2/2).

Entraîneur : Mathieu Tauzin.

Exclusions temporaires :Chabot (18e, 21e, 47e), Hiribarne (3e), Etcheverry (banc, 56e).

ETEC :

Gardiens de buts : Toussaint (12 arrêts dont 1 pen), Gilbert (2 arrêts).

Joueurs de Champ : Alter (8/11), Benard © (3/4), Bezies (0/6), Boucher (2/2), Boutier (6/7), Idjihadi (3/5 dont 2 pen/2), Kpodar (2/3), Lafarge (0/1), Lamuraille (1/1), Levrier (0/1), Madier (1/3), Mège (1/2).

Entraîneur : Thomas Magnain.

Exclusions temporaires : Boutier (12e, 56e), Madier (11e).

 

Dans un match plein de rebondissements, Irissarry a créé l'exploit en s'imposant face à un ténor de la poule.

Pour cette troisième journée, les Irisartar recevaient la belle formation de l’ETEC avec une certaine appréhension. L’entraîneur Mathieu Tauzin a un effectif amputé du puissant arrière droit, Julen Guichandut, blessé la veille à un doigt et opéré. Les travées de la salle Airoski sont de nouveau copieusement garnies. L’entame du match est à l’avantage des visiteurs (3-6), les mauvaises passes irisartar sont concrétisées en contre par les Charentais. Les locaux vont se ressaisir et égaliser sur une magnifique action où Iban Jaureito sera à la conclusion. Ils prennent même l’avantage (11-8, 18e) grâce à l’ailier Benjamin Rocchia sur décalage, et par Xabi Etchebehere qui s’infiltre deux fois comme une anguille dans la défense charentaise. Mais l’ETEC n’abdique pas, bien au contraire, infligeant un 0-5 aux Bas-Navarrais en manque de réussite (11-13, 23e). C’est un chassé-croisé permanent entre les deux équipes et finalement les visiteurs virent en tête (14-15). Au début de la seconde période, les Charentais prennent un léger avantage grâce à leur meneur de jeu, Louis Alter (8 buts). Les Irisartar ne lâchent pas prise, ils reviennent à égalité grâce à des actions tranchantes (17-17).

Les deux lucarnes du capitaine Fabien Etchebarne

Les supporters, entraînés par la grosse caisse de Jean-Louis, montent en volume dans le chaudron Airoski.  La tension est de plus en plus élevée sur le terrain. Grâce à une bonne défense, Iban Sissokho marque deux buts successifs en contre-attaque (18-19, 40e). Les visiteurs sont venus chercher la victoire, ils le démontrent par une grosse détermination (19-22, 46e). Pour combler le tout, le pivot local, Damien Chabot, écope d’une troisième exclusion, le rouge est de sortie. Les supporters sont inquiets, mais seront déterminants dans le dernier quart d’heure du match. Fabien Etchebarne, en bon capitaine, va réveiller son équipe avec deux magnifiques lucarnes (22-22). Dès lors, les « Jaune » vont s’engager dans les espaces avec une très grosse détermination, provoquant deux pénalties successifs, tous deux transformés par l’excellent Patxi Agorrody (24-22, 53e). Le pivot visiteur Valentin Boutier réduit le score, mais on sent les Basques plus en jambes en cette fin de rencontre. Les Charentais essaient mais ne parviennent plus à maîtriser la fougue basque poussée par un public en folie et Irissarry s’impose après une âpre bataille.

Réactions :

« Ce soir, nous avons démontré que l’on ne lâcherait rien contre n’importe quel adversaire. Jamais le club ne s’était maintenu plus de 3 saisons en N2, nous entamons notre 4e successive, on sait que ce sera dur jusqu’au bout, mais nous sommes prêts à batailler pour en aligner une 5e. Je suis évidemment très fier non seulement du résultat, mais surtout du comportement de mon équipe. S’imposer face à une telle équipe c’est beau, mais le faire avec une équipe 100 % formée localement ça l’est d’autant plus. » . Mathieu Tauzin, entraîneur d’Irisartarrak

« Autant la défaite inaugurale à Balma était logique, autant celle-ci est frustrante. Nous avons eu les armes pour gêner et battre cette équipe, c’est une vraie déception. Nous avons commis une grave erreur en leur donnant de l’espoir alors qu’on aurait pu plier le match à certains moments, or, il ne faut jamais laisser le moindre espoir à un Basque, sinon il vous châtie. Notre équipe va monter en puissance, j’en suis convaincu. Nous travaillons beaucoup et quand le travail ne paie pas c’est vraiment frustrant ». Thomas Magnain, entraîneur ETEC.

 

Beñat Larramendy

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