Le water-polo est un sport synonyme de beaux jours, d’été, donc de plaisir.
Mais c’est également un sport qui souffre d’un manque cruel de visibilité dans les médias traditionnels… il rentre donc pleinement dans le cadre d’adour-presse.com, média créé pour donner de la « lisibilité » et de la « visibilité » à des sports et des clubs qui n’en bénéficient pas ou peu. Il existe un club de water-polo à Mauléon : le SAM Natation section water-polo. Maître Nageur Sauveteur à la piscine de Soule, Nicolas Supervielle en est l’entraîneur et l’organisateur de séance. Grâce aux multiples informations avisées dont il nous a fait part…partons à la découverte de ce sport trop oublié… jusqu’à présent, puisque APC est là ! Durant la saison, nous essaierons de vous livrer différents comptes rendus de rencontres du SAM. Une nouvelle fois les Souletins démontrent qu’ils sont de vrais amis d’APC pour qui la réciproque est vraie.
Le Jeu :
Le water-polo se joue dans des bassins de 25 à 30 mètres de long et de 13 à 20 mètres de large. Sur le côté sont disposées des marques pouvant prendre des formes de couleur rouge, jaune, verte et blanche matérialisant respectivement les zones des 2, 5 et 7 mètres devant le but ainsi que le milieu du terrain.
Chaque équipe est composée de 13 joueurs : 6 joueurs de champ, 1 gardien et 6 remplaçants.
Les joueurs ne peuvent toucher la balle qu’avec une seule main, excepté le gardien qui lui peut utiliser les deux. Tous les joueurs ne peuvent toucher ni les bords ni le fond de la piscine. Dans ce sport, les contacts sont omniprésents. Toutefois on ne peut « couler » son adversaire que lorsque celui-ci est en possession du ballon. Dans le cas contraire, l’arbitre siffle une faute et indique, avec un bras, la localisation de la faute et avec l’autre le sens d’attaque de l’équipe à qui revient le ballon (à la façon des arbitres de football). Les joueurs ne peuvent pas passer le ballon sous l’eau.
La durée :
Un match se dispute en quatre quart temps de 7 minutes chacun, ponctués de 2 minutes de repos. A l’instar du basket, le jeu se déroule en temps arrêté, c’est-à-dire qu’à chaque arrêt du jeu, le chronomètre est stoppé. Chaque équipe dispose de 35 secondes pour attaquer. Après chaque tir et à chaque récupération de balle, le compte à rebours redémarre. Dans le match, chaque équipe dispose de 2 temps morts qu’elle utilise quand bon lui semble sous réserve, tout comme au handball, qu’elle soit en possession de la balle.
La mise en jeu :
Lors de chaque début de période, chaque équipe se positionne contre sa ligne de but. L’arbitre siffle le coup d’envoi et dépose le ballon sur la ligne médiane. Un joueur de chaque équipe se précipite alors pour récupérer la balle.
Le placement :
Idéalement les joueurs sont placés comme défini sur le dessin suivant :
Les fautes entraînant une expulsion temporaire :
Certaines fautes entraînent l’expulsion temporaire du fautif. Il se place alors derrière sa ligne de but dans le coin opposé à la table de marque. Son exclusion prend fin dans trois cas : soit si son équipe parvient à récupérer la balle, soit si l’équipe adverse inscrit un but, soit au bout de 20 secondes maximum après que l’exclusion ait été signifiée. L’arbitre lui fait alors signe de rentrer et il peut alors reprendre sa place dans le jeu.
Les fautes entraînant ce type d’expulsion sont les fautes banales commises dans la zone des 4 mètres. Si une faute est commise dans une action de jeu annihilant une action de but, par exemple une faute commise par derrière sur un joueur seul face au gardien, l’arbitre sanctionne en faisant tirer un pénalty depuis la ligne des 4 mètres.
Les fautes entraînant une expulsion définitive :
Tout comme dans le handball, lorsqu’un joueur a cumulé 3 exclusions temporaires, il est exclu définitivement du jeu mais peut-être remplacé. Ici on appelle cela une EDA.
Toutefois, elle intervient également lors de contestation des décisions arbitrales. On connaît pas mal d’arbitres d’autres sports qui aimeraient bien de tels pouvoirs !
Autre cas qui entraîne une expulsion définitive, un coup porté délibérément sur un autre joueur. Dans ce cas, l’expulsion définitive est sifflée sans remplacement du joueur.
A Mauléon, l’activité a redémarré depuis début avril et s’achèvera fin septembre. Elle a lieu tous les mardis à la piscine de Soule de 19h15 à 20h30 sur un espace de 15 mètres de long et de 12,500 mètres de large. Nicolas Supervielle prend part activement à l’équipe puisqu’en plus d’en être l’entraîneur, il joue également en son sein. « Durant l’activité, vous perfectionnez votre condition physique à travers différents exercices de natation et autres techniques et tactiques de jeu. Le dernier quart d’heure, nous finissons généralement par un petit match », précise-t-il avant de conclure « c’est un sport complet et physique au service d’un collectif qui vous permettra de vous épanouir dans un cadre ludique »… Dès lors, une seule chose à faire… : se jeter à l’eau et découvrir le water-polo !
