Hendaye : 25
Asson : 24
Mi-Temps : 14-13
À Hendaye (Salle Irandatz). Arbitres : Alexis Deruy et Julien Veysset.
Stade Hendayais HB :
Gardiens de buts : Peres (5 arrêts), Astydamas (10 arrêts).
Joueurs de Champ : Conte-Etcheberry (), Courtiade (), Etchenique (6/9 dont 1 pen), Gallery (), Laborde-Candoumecq (0/2), Mellouk (8/11), Sallan (4/5), Seinture © (2/4), Serrano (0/3), Sorhuet (4/7), Villamia (1/4).
Entraîneur : Dominique Deperrois.
Exclusions temporaires : Seinture (18e), Laborde-Candoumecq (23e), Conte-Etcheberry (25e), Etchenique (29e), Sorhuet (43e), Courtiade (57e).
Asson Sports :
Gardien de buts : Gaubert (5 arrêts), Dupleix (10 arrêts).
Joueurs de champ : Capdevielle-Saban (6/11 dont 1 pen), Courades (2/3), Lanot-Grousset (1/8), Minvielle (0/3), N’Mily (3/3), Pédebernade (1/5), Pommé © (2/2), St Paul (1/2), R. Seinturier (2/2), S. Seinturier (2/4), Touzillier (4/8 dont 2 pen).
Entraîneur : Franck Vignaud.
Exclusions temporaires : Courades (38e, 53e), Saint-Paul (30e), N’Mily (34e).
En s’imposant lors de ce premier derby basco-béarnais, les Hendayais décrochent leur premier succès de la saison. C’est bon pour le moral.
Ce deuxième derby consécutif dans la série de trois que proposait le calendrier au Stade Hendayais dans ce début de saison, a tenu toutes ses promesses sur le plan émotionnel et du suspense et ce, d’un bout à l’autre de la rencontre. Pourtant l’enjeu était déjà d’importance. Aussi bien les Béarnais (un nul et une défaite) que les Basques (2 défaites) étaient à la recherche d’un premier succès, censé lancer véritablement leur saison respective. Avec une pression moindre en raison de leur statut de visiteurs, les Béarnais entament mieux les débats, profitant d’un manque de réussite offensive du côté des Hendayais (0-2, 6e). Les transfrontaliers ne vont pourtant pas s’affoler et inscrire presque aussitôt leur premier but du match par Félix Sallan (1-2, 6e). Pour ce duel basco-béarnais, Dominique Deperrois avait tenté de lancer d’entrée de jeu son jeune gardien Raphaël Peres. Tactique payante, le jeune portier local va pleinement répondre à la confiance de son entraîneur en réalisant quelques arrêts déterminants qui vont permettre à ses coéquipiers de lancer quelques contres décisifs, et à la sortie du premier quart d’heure, c’est Hendaye qui passe en tête (7-6, 17e).
Irandatz tremble une dernière fois avant la délivrance
Dès lors les deux formations vont rester collées roue dans roue. L’intenable ailier d’Asson Killian Touzillier va redonner l’avantage aux visiteurs, mais Hendaye finit fort, porté par un Alexandre Mellouk, de retour après son absence à Tardets, et vire en tête (14-13). Après la jeunesse efficace de Raphaël Perès c’est l’expérience tout aussi efficace de Marc Astydamas qui prend le relais dans les cages locales. Sous son impulsion c’est toute sa formation qui met en place une défense totalement hermétique durant plus de cinq minutes au retour des vestiaires (16-13, 36e). Jon Seinture offre même quatre longueurs d’avance aux Maritimes (17-13, 36e). Mais Asson a démontré face au ROC le week-end précédent qu’elle était une équipe tenace. Elle va le prouver de nouveau dans une salle Irandatz qui va retenir son souffle devant la remontée béarnaise. Il ne reste plus qu’une poignée de secondes à jouer, peu de temps avant, Killian Touzillier sur penalty a ramené Asson sur les talons basques (25-24). Juste avant la sirène Simon Seinturier fait trembler une dernière fois Irandatz mais son tir manque le cadre… et Hendaye peut fêter un succès qui fait du bien avant le troisième derby à venir samedi prochain à Orthez.
Réactions :
Dominique Deperrois (Entraîneur Stade Hendayais) : « Ce match était déjà un match à fort enjeu et mes joueurs avaient faim, ils ont su aller chercher une victoire face à une formation je le répète qui ne devrait pas rester longtemps dans cette partie du tableau. Ce succès vient récompenser le travail des gars qui ont fait preuve de beaucoup de qualités morales, notamment de solidarité. Toute la saison nous allons prendre match après match, nous sommes prêts à combattre jusqu’au bout. »
Fabrice Borowczyk