N2M – 11e journée
Stade Hendayais (9e, 17 pts) - ROC Aveyron (1e, 28 pts)
Samedi 19h00 Salle Irandatz d’Hendaye. Arbitres : Florian Adnet et Benoît Mourcel.
Le groupe du Stade Hendayais : Astydamas, Peres - Conte Etcheberry, Courtiade, Etchenique, Gallery, Laulhe, Mellouk, Sallan, Seinture, Sorhuet, Villamia, Laborde Candoumecq (?).
Hendaye fini l’année en recevant le ROC de la poule
Juste avant de partir en fêtes de fin d’année, les Hendayais accueillent un ROC qui porte parfaitement son nom, tant les Aveyronnais survolent le championnat.
« Cette équipe n’est pas une équipe, c’est un roc… » pourrait dire le poète. Et c’est vrai que le ROC Aveyron, qui pose ses valises à Irandatz pour cette dernière levée de l’année 2024 mais aussi de la phase aller du championnat, porte parfaitement son nom. Après avoir loupé d’une façon invraisemblable la montée qui lui tendait les bras la saison dernière (trois défaites lors des trois dernières journées), la formation de Yohann Ploquin est repartie sur les mêmes bases cette saison. Avec 9 victoires en 10 journées, les Ruthénois n’ont mordu la poussière qu’une seule fois face à l’ETEC (29-31 lors de la 5e journée). Une défaite subie qui plus est à domicile. On l’aura compris, pour l’instant le ROC Aveyron s’est imposé partout où il est passé ! Certes, il n’y a eu que quatre déplacements, certes parfois s’est passé de peu (à Asson, à Bègles ou à Irissarry), mais chaque fois, le ROC s’est imposé.
Toutes les séries s’arrêtent un jour, y compris les plus mauvaises
Mieux même, le ROC reste sur une sacrée performance en ayant battu les deux autres « ogres de la poule » : Limoges (30-20) et le Fénix (33-28). Voilà qui par conséquent positionnent les Aveyronnais leaders juste avant la dernière marche de la phase aller, avec un titre honorifique de « champions d’automne » qui les attend en cas de succès samedi soir. C’est donc un monument qui se dresse face à des Hendayais qui n’auront strictement rien à perdre : « tout autre résultat qu’une défaite serait un bonus dans notre championnat pour le maintien », explique Dominique Deperrois qui espère que ses hommes useront de leurs valeurs de combativité pour tenter de décrocher un exploit : « plusieurs fois le ROC est passé de justesse, si nous parvenons à rester longtemps dans le coup, peut-être pouvons-nous les faire douter. » C’est tout le mal que l’on souhaite à Marc Astydamas, Alexandre Mellouk (tous deux font leur retour) et leurs coéquipiers qui, en cas d’exploit et compte-tenu des confrontations de leurs rivaux directs, pourraient même faire la très bonne opération… comme un cadeau de Noël avant l’heure.
Fabrice Borowczyk
