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logo irissaryHendaye           : 20

ROC Aveyron : 26

Mi-Temps : 7 - 14

À Hendaye (Salle Irandatz). Arbitres : Florian Adnet et Benoît Mourcel.

 

Stade Hendayais HB :

Gardiens de buts : Pérès (5 arrêts), Astydamas (12 arrêts).

Joueurs de Champ : Seinture © (1/4), Laborde-Candoumecq (3/6), Mellouk (5/7 dont 4 pen/4), Bergeret (3/6), Sorhuet (1 pen/2), Sallan (2/8), Pedrini (2/4), Conte-Etcheberry (0/1), Etchenique (3/6 dont 1 pen/2), Courtiade (0/1).

Entraîneur : Dominique Deperrois.

Exclusions temporaires : Etchenique (49e), Pedrini (59e).

ROC Aveyron HB :

Gardiens de buts : Gouy (16 arrêts dont 1 pen), Cyprien-Tel (1 arrêt sur pen).

Joueurs de champ : Ranc (1/2), Aroca (1/2 dont 1 pen/1), Reis Da Costa (2/4), Armada Llorente (3/3), R. Besset © (2/2), Soulaimana (2/5), M. Besset (2/2), Levalois (2/6), Molon (2/3), Cham (0/5), Campourcy (6/9 dont 6 pen/6), Bitonti (3/5).

Entraîneur : Yohann Ploquin.

Exclusions temporaires : R. Besset (12e), Cham (21e), R. Besset (55e).

 

Malgré une solide prestation défensive, les Hendayais n’ont pas réussi à faire trébucher le leader. La faute à une attaque défaillante.

Les amateurs de handball défensif ont été gâtés pour ce dernier match de championnat avant Noël. Hélas le « papa Noël » n’a pas apporté les trois points dans sa hotte pour des Basques qui, pourtant, ont démontré un état d’esprit combattif. Il faut dire qu’en face, le ROC était une vraie « montagne » à escalader. Avec 9 victoires en 10 journées, la formation entraînée par Yohann Ploquin se présentait plein de confiance avec un seul objectif : réaliser le 5 sur 5 à l’extérieur, tel le nombre de victoires ramenées hors de leurs bases par les Aveyronnais. Une performance due à une défense particulièrement imperméable et qui est en train de devenir une vraie marque de fabrique. Sur ce point, les transfrontaliers n’ont pas laissé leur part aux chiens. Pour preuve, après plus d’un quart d’heure de match, si le ROC était devant, le préposé au tableau d’affichage n’était pas le plus épuisé des acteurs (3-5, 16e). C’est dans les dix dernières minutes du premier acte que les Hendayais ont été distancés. Avec une nouvelle fois un Valentin Gouy royal dans ces cages, qui avait décidé de « tirer le rideau », un Léo Campourcy impérial sur pénaltys et plusieurs accélérations décisives, le ROC inscrit un 1-6 en huit minutes et fait enfin respecter la hiérarchie (4-11, 26e).

Le Stade Hendayais finit très fort le match, remportant même le second acte

Une avance de sept longueurs que Josselyn Aroca et les siens conservent jusqu’à la pause (7-14). Le peu de buts inscrits par les hommes de Dominique Deperrois traduit leurs difficultés rencontrées. Outre l’ancien Billerois, Valentin Gouy, c’est aussi le sort qui va s’acharner sur les Basques lors de ce premier acte avec quatre tentatives repoussées par les poteaux visiteurs. Mais, certains contres mal négociés expliquent également l’écart à la pause. Dès lors, les locaux se doivent de lancer une furia dès l’entame du second acte pour espérer réussir une incroyable remontada. Hélas, Valentin Gouy poursuit son festival et ce sont, au contraire, les Ruthénois qui vont enfoncer le clou, prenant jusqu’à onze longueurs d’avance à moins de vingt minutes du terme (10-21, 41e). Après la fessée reçue à Limoges une semaine auparavant, on commence à craindr une récidive pour Hendaye. Il n’en sera rien, la fierté basque et un Marc Astydamas devenu infranchissable vont permettre au Stade Hendayais de finir très fort le match et même de remporter le second acte. Mais le ROC avait déjà fait le boulot bien avant.

Fabrice Borowczyk

Ils ont dit :

Dominique Deperrois (entraîneur Stade Hendayais) : « Nous avons dépensé beaucoup d’énergie sur le plan défensif, mais hélas nous avons eu beaucoup trop de déchets sur le plan offensif pour parvenir à faire tomber le ROC, qui, en prime, possède à mon avis le meilleur gardien de la poule (Valentin Gouy, ancien portier du Billère Handball). 7 buts de retard à la pause, puis 11, pas mal d’éléments penchaient vers un scénario bien pire mais les gars n’ont pas lâché, j’ai une équipe qui a du caractère et qui l’a prouvé. Il faut poursuivre avec cet état d’esprit, ce sera une arme essentielle pour nous sauver. »

Yohann Ploquin (entraîneur ROC) : « Après les succès face à Limoges et le Fénix, il était important de les valider en nous imposant lors de ce dernier déplacement de l’année, c’est très bien. Nous avons construit notre victoire sur la solidité de notre défense, c’est à l’image de notre parcours depuis le début de la saison. Avec dix victoires en onze journées, on peut vraiment parler d’une première partie de saison réussie. C’est presque dommage que la trêve vienne un peu couper un tel élan, mais elle est la même pour tout le monde, à nous de faire ce qu’il faut pour revenir en 2025 sur les mêmes bases. »

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