Tardets : 28
Nantes : 30
Mi-Temps : 13-18
A Tardets (Salle Municipale). Arbitres : Anthony et Julien Roman.
Zibéro Tardets :
Gardien de buts : Plagnard (cap)(17 arrêts dont 1 pen)
Joueurs de Champ : Arhie (2/3), B.Baqué (4/7), Bozom (0/1), B. Carrey (0/1), Etchandy (), Etchebehere (3/3), Hourat (4/5), Khayar (8/10 dont 5 pen/5), Marmissolle (1/3), Mazquiaran (1/3), Sarrat (5/6).
Entraîneur : Mathieu Tauzin.
Exclusions temporaires : Etchebehere (9e), Hourat (30e), Carrey (38e).
Carton rouge direct : Bozom (54e)
HBC Nantes :
Gardien de buts : Cantegrel (12 arrêts).
Joueurs de champ : Scott (4/8), Tourancheau (), Imare (5/8), Laugier (3/6), Tuzolana (7/10 dont 5 pen/6), Pechmalbec (7/8), Lahaye (1/1), Weiss (2/8), Auffret (cap)(1/3), Piesseau ().
Entraîneur : Grégory Cojean.
Exclusions temporaires : Weiss (8e), Cojean (entraîneur, 43e), Scott (58e)
Certes ils ont perdu, mais les Tardetsiens ont fait rêver leurs supporters. Ils les ont fait rêver devant leur culot, leur débauche d’énergie, leur talent également. Ils les ont fait rêver devant les exploits une nouvelle fois répétés de leur capitaine François Plagnard dans ses cages. On ne sait plus trop si cet homme est un « chat » tant il fait preuve d’une agilité et de réflexes étonnants, ou s’il est une véritable « araignée » tant il déploie ses « longues pattes » pour sortir des buts qui semblaient tout faits ou s’il est un « extra-terrestre » tant il parvient à faire douter les meilleurs attaquants adverses semaines après semaines... peut-être est-il tout simplement « François Plagnard »... soit, tout ceci à la fois. Il ne va falloir attendre que quelques secondes pour voir le « Lev Yachine du handball souletin » déployer ses ailes pour repousser la toute première tentative nantaise, ce qui a pour conséquence d’enflammer aussitôt le public local. D’autant que ses coéquipiers ont des fourmis dans les jambes et de la poudre dans les bras (2-0, 3e). Et l’on se met à rêver d’un possible exploit, oubliant en cela qu’il reste encore beaucoup de temps et que, aussi bien sur le papier que sur le plan des gabarits, il n’y a pas photo entre les deux formations. Disons-le tout net, au niveau qualité de jeu, Nantes est la plus belle équipe que l’on ait vue à Tardets depuis longtemps. Malgré les efforts de Benoît Mazquiaran et des siens, cela fini par se ressentir au tableau d’affichage. Au poste de pivot, Dragan Pechmalbec est d’une froide réussite. Le géant visiteur va réussir une première période infernale de réussite (6/6). C’est lui qui, à la suite d’une merveille de jeu collectif offre l’avantage pour la première fois à Nantes (4-5, 12e). Avoir tenu près d’un quart d’heure semble déjà un exploit pour le Zibéro... mais on n’a pas tout vu. Et pourtant, on a eu peur. Peur de voir Tardets craquer en seconde période, lorsqu’à la pause, Nantes a creusé un écart conséquent (13-18). Mais Tardets va revenir sur le parquet aussi fort qu’en début de match, avec en prime un François Plagnard devenu « muraille de Chine » qui repousse tous les assauts visiteurs. A 14-18 (32e), la bataille pour la reconquête est lancée. Un tir à mi-hauteur de Julian Khayar, un contre conclu par Beñat Marmissolle et un tir fulgurant décoché à 9 mètres par Battite Baqué ramènent les Tardetsiens sur les talons nantais (19-20, 37e). D’un coup un fol espoir s’empare d’une salle en fusion. Et si le Zibéro réalisait l’exploit ? Le rêve ne va pratiquement jamais quitter les esprits locaux. Surtout lorsque Julian Khayar d’un tir en extension à 9 mètres en pleine lucarne opposée égalise (26-26, 51e). Le temps s’égrène et Tardets reste scotché à son adversaire. Mathieu Tauzin harangue un peu plus la foule lorsque François Plagnard réussi une parade magique sur un face à face devant Arthur Laugier (27-28, 57e), mais le Zibéro ne va pas parvenir à concrétiser sa balle d’égalisation. La faute à Robin Cantegrel qui sort une balle de sa lucarne dans la foulée. Nantes va finalement s’en sortir sur un jet franc surpuissant sous la barre d’Edson Imare à 30 secondes du terme (28-30), mais les joueurs de Loire-Atlantique vont s’en sortir pour avoir su respecter tout au long du match son adversaire... elle est peut-être là, la plus belle victoire du Zibéro.
Fabrice Borowczyk
Il a dit :
Mathieu Tauzin : "Nous nous sommes inclinés ce soir face à la plus belle équipe de la poule. A voir l’état de fatigue de mes joueurs dans les vestiaires j’ai beaucoup plus envie de les féliciter que de les blâmer de cette défaite. Malgré notre manque de lucidité en fin de match, je tiens à tirer un grand coup de chapeau à mes hommes pour l’ensemble de leur œuvre ce soir. A présent, il faut remettre le bleu de chauffe pour aller chercher au plus vite le maintien et ce, dès le match décisif de la semaine prochaine au TEC".
« Xabi Etchebehere et les siens ont tenu la dragée haute à la plus belle équipe de la poule »
Photo Romain Perchicot
