N2M – 12e Journée – La résurrection du Zibéro

Tardets           : 26

ROC Aveyron : 25

Mi-Temps : 15-11

Salle municipale de Tardets. Arbitres : Romain Boyer et Adrien Uteau.

Zibéro Tardets :

Gardiens de buts : Arhancet (13 arrêts dont 1 pen), Laruelle ().

Joueurs de Champ : Aramburu (1/1), A. Campané (0/2), N. Arhie (1/2), B. Arhie (2/3), Aguer (3/3), Puyaubreau (3/8), Favretto (3/3), Carillo (1/3), Baqué © (9/13 dont 2 pen/3), Leurgorry (3/5 dont 1 pen/1), Hamann ().

Exclusions temporaires : A. Campané (9^e, 18^e), Aramburu (39^e), Favretto (42^e).

ROC Aveyron :

Gardiens de buts : Gouy (6 arrêts), Cyprien-Tel (6 arrêts dont 1 pen).

Joueurs de champ : Ranc (2/3), Monteiro (2/3), Aroca (13/16 dont 6 pen/7), Reis Da Costa (0/2), Armada LLorente (1/2), R. Bessett © (0/1), Soulaimana (), M. Besset (1/2), Levalois (1/3), Molon (), Cham (5/8), Didelot (0/1).Entraîneur : Yohann Ploquin.

Exclusions temporaires : R. Besset (16^e), Levalois (18^e, 44^e), Molon (21^e), Didelot (34^e).

Carton rouge direct : Molon (24^e).

Cela n’était jamais arrivé. Le ROC est tombé à l’extérieur pour la première fois de la saison. Les récents changements apportent déjà leurs fruits au Zibéro.

Alain Mordefroid renvoyé dans ses pénates, Baptiste Etchandy de retour sur « son » banc, de véritables guerriers assoiffés en défense, un très gros morceau qui tombe, le « vrai » Zibéro est revenu ! Pour réaliser une bonne philharmonie, il faut un grand chef d’orchestre. Et depuis le début de la saison, les partitions du Zibéro étaient beaucoup trop souvent fades, insipides. Inquiétantes également, tant Tardets semblaient se diriger vers une mort aussi lente qu’inéluctable. Samedi c’était jour de fêtes. Tout d’abord l’anniversaire d’un joueur emblématique du club, Nicolas Arhie. Et puis c’était celui le soir de la renaissance de sa formation. Samedi, le Zibéro Tardets est revenu à la vie. On a enfin retrouvé le « vrai » Tardets, celui que l’on aime, celui qui n’aurait jamais dû cesser d’exister.. Le ROC, invaincu en déplacement depuis le début de la saison, est tombé. Le ROC qui avait ridiculisé l’ancien Zibéro en ouverture de saison est reparti tête basse de la salle de Haute-Soule, comme au bon vieux temps.

Le Zibéro, revenu à la vie, a de nouveau renversé une montagne

Dès le coup d’envoi, la « résurrection » basque est apparue flagrante, on sentait qu’Alex Campané et les siens allaient vendre chèrement leur peau. La suite ne décevra pas. Au terme d’un match parfaitement accompli, les « petits Basques » ont croqué les « gros Aveyronnais »… comme au bon vieux temps. Dès la pause, on se pinçait pour y croire : 15-11 pour Tardets, scénario irréalisable deux mois plus tôt. On a pourtant craint l’injustice, lorsque, le ROC, après avoir couru après le score tout le match, a pris deux longueurs d’avance dans le money time (23-25, 57^e). Mais le Zibéro, revenu à la vie, a de nouveau renversé une montagne. Plus jamais Rodez ne va scorer. Jantto Arhancet soulève une première fois la foule en repoussant un penalty du professionnel Aroca (24-25, 59^e). Pourtant rien n’est fini. Il reste 30 secondes à jouer, le ROC a la balle de la gagne (25-25). Mais la résurrection souletine va faire le reste. Défense acharnée, récupération de la balle et sur la sirène, Battita Baqué concrétise la résurrection verte.

Fabrice Borowczyk