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logo Pau-Billère-HBPau-Billère  : 24

Dijon          : 33

Mi-Temps : 11-18

À Billère (Sporting d’Este). Arbitres :  Damien Bondon et Hugo Marty. Spectateurs : 900 environ.

 

Pau Billère HB :

Gardiens de but : Baige (10 arrêts), Barré (3 arrêts dont 1 pen).

Joueurs de champ : Cohn (1/2), Vallet (3/4), Reig-Guillen (1/5 dont 0 pen/1), Kolakovic (2/3), Doudeau © (2/4), Vellenoweth (2/4), Gaillard (4/7 dont 2 pen/2), Kleijkers (1/2), Tarrico (1/1), Briant (), Commenges (2/4 dont 0 pen/2), Picard (1/2), Gayduchenko (4/7), Aguilar ().

Entraîneur : Rares Fortuneanu

Exclusions temporaires : Gayduchenko (11e), Aguilar (14’, 53e), Kleijkers (16e), Vallet (57e).

 

Dijon Métropole HB :

Gardiens de buts : Helal (14 arrêts dont 1 pen), Soliani (1 arrêt sur pen).

Joueurs de champ : Naudin © (7/9 dont 3 pen/4), Carrière (5/7), Tajnik (), Rezzouki (3/3 dont 2 pen/2), Tuzov (3/5), Auffret (3/6), Jaffiol (3/4), Gros (), Toleon (1/2), Alexandre (1/4), Berthier (2/3), Lanfranchi (), Khermouche (5/6).

Entraîneur : Mehdi Igghiri.

Exclusions temporaires : Berthier (4e, 19e), Jaffiol (7e), Gros (42e), Naudin (44e), Alexandre (48e), Auffret (58e).

 

Face à une formation dijonnaise reléguée de Starligue et qui entend y retourner très vite, les Béarnais ont été ramené sur terre de façon brutale.

Disons-le tout net, les prestations lors des matchs de préparation, la jolie opposition offerte face aux stars interplanétaires du PSG, puis les discours emplis d’ambition des dirigeants du tout nouveau Pau Billère Handball avaient « propulsé » tout un peuple dans une douce euphorie. Certes, on savait que Dijon était « une nouvelle équipe de Starligue » à affronter quatre jours après le PSG, mais on voulait y croire. On voulait croire en un démarrage réussi au Sporting d’Este, qui eût été synonyme d’un parfait lancement de la saison. Hélas, il a fallu vite déchanter. Rien n’a vraiment « tourné rond » pour cette entame que l’on espérait festive, et ce, dès avant le coup d’envoi de ce premier match de la saison. Désireux notamment de ne pas être mis en concurrence par le match de l’équipe de France de football face à l’Italie, les dirigeants du PBHB avaient décidé de décaler le match du vendredi au samedi soir pour « assurer une meilleure affluence ». Le constat est clair : c’est raté.

Il y a des soirs comme ça ou rien ne va

Après la belle prestation face au PSG mardi soir, on était en droit d’espérer un Sporting d’Este « plein comme un œuf » surtout vis-à-vis de la qualité de l’adversaire. Ce fut bien loin d’être le cas. Après les « absences » dans les tribunes, c’est sur le terrain qu’il y en a eu. Disons-le tout net, on n’a pas vraiment reconnu le Pau Billère Handball des dernières semaines qui avait suscité tant d’espoirs. Autour du terrain et sur le terrain, la soirée de samedi ressemble à s’y méprendre à un retard à l’allumage. Pourtant, Dijon avait en mémoire d’avoir subi sa dernière défaite en Proligue (32-30) sur cette terre et dans cette salle, il y a deux ans, l’année de son accession en Starligue. C’est peut-être ce qui a permis aux visiteurs de prendre ce déplacement très au sérieux en le préparant minutieusement. Les Béarnais ont semblé vouloir bien faire dès le coup d’envoi, mais rien n’a fonctionné. Il y a des soirs comme ça ou rien ne va. En multipliant les échecs à six mètres, les « Noir » ou « Bleu marine », on ne sait pas trop, ont donné aux Bourguignons les premiers bâtons pour se faire battre.

Mauvaise mayonnaise

Tout comme la couleur dominante du maillot, difficile à définir, la tension palpable dans le jeu local est compliquée à comprendre. Aux échecs à six mètres, se sont ainsi additionnés des échecs sur penaltys et des difficultés à maîtriser les ailiers adverses, notamment Virgile Carrère en première période. Et quand ça ne suffisait pas, on a vu des joueurs du PBHB s’énerver face aux décisions, il est vrai parfois curieuses du duo arbitral. Mais peu importe, l’arbitrage fait partie du jeu. En face, Dijon a su faire preuve de roublardise au moment de faire sortir de leurs gonds les Palois-Billerois, et avec un succès certain. Une affluence insuffisante, des échecs aux tirs répétés, une non-maîtrise des nerfs… tous les ingrédients d’une mauvaise mayonnaise pour entamer ce qui s’annonçait être un joli banquet de fête. Certes Dijon, sur les qualités qu’il a démontré, est un candidat plus que crédible au podium voire à la plus haute marche, mais Pau-Billère est clairement passé à côté de son match. Rien n’est grave pour l’heure, mais son début de calendrier (déplacement à Nancy puis réception de l’autre relégué de Starligue, Saran) interdit au Pau-Billère Handball de trop tarder.

Fabrice Borowczyk